ANFORM GUADELOUPE N100

janvier - février 2022 • anform ! 35 Les plantes indiquent-elles leurs vertus thérapeutiques ? C’est l’étonnante “Théorie des signatures” proposée par un médecin suisse, Paracelse, au XVI e siècle. Les plantes, par leur forme, leur odeur, leur saveur et leur couleur “désigneraient” les organes qu’elles sont aptes à soigner. Une idée certes très controversée mais qui a permis de grandes découvertes, comme celle de l’aspirine, et qui se vérifie aussi pour certaines plantes antillaises. LE RAISIN BORD DE MER protège les veines En observant les feuilles d’un raisinier bord de mer, nous voyons que les nervures rappellent clairement le sang qui coule dans nos veines. Un signe ? Une “indication thérapeutique” ? Toujours est-il que les fruits, comestibles, sont efficaces contre les crises hémorroïdaires. Et toutes les parties de la plante contiennent des tanins qui sont des substances utilisées en pharmacie comme protecteur veineux. Ceux qui cuisinent le colombo savent que sa couleur jaune est due au curcuma. Cette racine est utilisée depuis très longtemps par la médecine traditionnelle pour soigner le foie… probablement en raison de la similitude avec la bile qui, elle aussi, est jaune. Des scientifiques ont d’ailleurs décou- vert dans la racine une substance nommée curcumine que l’on retrouve dans certains médica- ments pour soigner le foie. LE CURCUMA soigne le foie PAR LE DR HENRY JOSEPH © DR, ISTOCKPHOTO

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw