ANFORM GUADELOUPE N84
62 anform ! • mai - juin 2019 PAR THOMAS THURAR Face aux risques encourus par les opérateurs de tri ménager, la filière Dastri collecte et traite les Déchets d’activité de soins à risques infectieux générés par les patients en auto- traitement. Piqûre de rappel que faire de ces déchets ? Seringue, cathéter… E n Martinique et en Guadeloupe, près de 32 000 patients en auto-traitement (qui se soignent seuls ou sont soignés par un aidant àdomicile, ndlr) utilisent des dispositifs médicauxpour effec- tuer leurs soins àdomicile. C’est le cas des diabétiques ou encore des utilisateurs d’autotests de mala- dies infectieuses (autotest VIH…). Beaucoup ont pris de mauvaises habitudes et jettent seringues et autres aiguilles usagées dans les bennes à ordures. Un vrai danger pour les opérateurs de collecte et de tri des déchets ménagers. “On trouve des aiguilles dans des bou- teilles en plastique. Ces bouteilles sont elles-mêmes jetées dans les © DASTRI - THOMAS LANG poubelles jaunes de tri. Les agents peuvent être piqués et doivent suivre un traitement sur plusieurs mois pour éviter les risques de conta- mination”, déplore Domitille Gas, facilitatrice Dastri en Martinique. BOÎTES JAUNES Pour éviter ces accidents, l’éco- organisme Dastri assure la collecte et l’élimination de ces déchets. L’organisme met gratuitement à la disposition des patients des boîtes spécifiques dans les pharmacies. Reconnaissables à leur couleur jaune et leur couvercle vert, ces boîtes recueillent les aiguilles et les accessoires perforants et tran- chants (lancette, autopiqueur, cathéter…) dont se servent les Ma sante
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