ANFORM GUADELOUPE N86
septembre - octobre 2019 • anform ! 113 une mesure organoleptique (donc par l’odorat). Le test s’appuie sur les distances de perception d’une odeur désagréable quand le patient parle normalement. L’hali- tose est sévère à 1 m de perception au nez, et plutôt faible lorsqu’elle se limite à 10 cm. Et pour compléter ces premières indica- tions, des dispositifs mécaniques peuvent mesurer la concentration de composés sul- furés volatiles dans l’air expiré du patient, fameux témoins d’une haleine trop odo- rante. D’autres techniques plus élaborées, basées notamment sur le laser, peuvent être utilisées pour explorer la bouche et ses cavités, la langue ou les glandes buccales. PASTILLE, SPRAY, BAIN... Lorsque l’halitose est établie, il est temps de s’attaquer au problème. Phar- macies, parapharmacies, remèdes de grand-mères, rayons de grandes surfaces, ou de boutiques bio regorgent de solutions pour pallier une mauvaise haleine passa- gère. Pastilles, sprays, bains de bouche, fils dentaires sont de bons adjuvants, dans l’urgence. Attention cependant, leur action n’est pas suffisamment préventive, et ils camouflent souvent plus qu’ils ne traitent le mal. Dans la durée, quelques règles fon- damentales accompagnent la lutte contre l’halitose : • s’assurer d’un brossage de dents trois fois par jour pendant au moins 3 min, avec une brosse en bon état et propre ; • nettoyer sa langue avec un gratte langue ; • utiliser de petites brossettes ou du fil dentaire pour les zones plus difficiles ; • terminer par un bain de bouche conçu contre la mauvaise haleine. © ISTOCKPHOTO
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