ANFORM GUADELOUPE N94
68 anform ! • janvier - février 2021 © ISTOCKPHOTO “P endant la deu- xième partie de ma grossesse g é m e l l a i r e , j’ai ressenti un grand besoin de douceur et de tendresse. J’avais en fait besoin d’être rassurée. C’est ce qui s’est produit dès la première séance d’haptonomie avec Ver- meille Annassamy. Son accueil était très chaleureux, sa voix et son regard, doux. Elle nous a pleine- ment écoutés puis nous a proposé des exercices pour nous relier, nous parents, afin de nous sentir plus en confiance et plus sereins. Elle nous a fait ressentir par des gestes combien nous étions récep- tifs à tel type de contact. Il ne Contact ! La forme la plus connue est l’haptonomie prénatale. Par des caresses, les parents entrent en contact avec leur bébé in utero. Mais d’autres applications existent, dans les soins médicaux et à tous les âges de la vie. Rencontre avec Vermeille Annassamy, sage-femme et praticienne en haptonomie. PAR BÉRENGÈRE MERLOT s’agissait pas d’un simple toucher, ni une caresse, ni un massage, mais bien plus de choses. Ensuite, des exercices permettaient d’entrer en communication avec nos deux bébés à naître. Par exemple, l'en- roulement : une main sur le bas du ventre, l'autre juste au-dessus et par une légère pression, on ramène les bébés vers le haut, tout doucement, pour les inviter à remonter dans l'utérus” , explique Marie, 37 ans. Le but de l’haptono- mie prénatale est de créer et tisser un lien affectif fort et intense entre le papa, la maman et le bébé, essen- tiellement via le toucher. C’est la science de l’affectivité, du grec “hapsis” (ce que l’on ressent) et Haptonomie : Nos enfants pas que pour les bébés !
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