ANFORM GUYANE N103

82 anform ! • juillet - août 2022 Repiquage de vétiver en sommet de talus. © SMSE ecolo Quels sont ses principaux domaines d’application ? À grande échelle, la plantation se fait en courbes de niveaux (keyline) dans les pentes, ou en bordure de thalweg (fond de vallée, NDLR), d’écoulement d’eau. Au Brésil, il est utilisé sur les plages pour lutter contre l’érosion. On pourrait très bien envisager de le planter en bordure du fleuve Maroni, par exemple. C’est une espèce clé du génie écologique. Pourquoi avoir choisi d’en planter sur le site de Saint-Élie ? Le vétiver est une plante facile à multiplier et à implanter qui n’exige aucun matériel spécifique (plantoir, semoir). Il est très facile à transporter et à implanter sur les sites difficile- ••• ment accessibles avec un tracteur. Il nous permet d’être autonomes dans le sens où on ne dépend pas des fournisseurs de graines d’herbacées. Comment avez-vous procédé ? Nous avons effectué des recherches biographiques pour savoir quelles étaient les meilleures techniques connues pour lutter contre l’érosion des sols. Nous avons exploré le site www.vetiver.org et avons découvert qu’il s’agissait d’une plante extraor- dinaire pour du génie végétal. Carol Ostorero, directrice générale de la SMSE, nous a donné des boutures de son jardin pour commencer. Puis, par multiplication en pépinière dans de larges sacs, nous avons réussi à en reproduire des milliers.

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