ANFORM GUYANE N89

mars - avril 2020 • anform ! 15 R : La migraine, tout le monde le sait, se manifeste par de pénibles mauxde têtes, les céphalées. Touchant 15% de la population mondiale, on la classe comme maladie neurologique puisqu’elle est la conséquence d’une hyperexci- tabilité neuronale anormale.Il existe deuxgrands types de migraines. Celles “sans aura”et celles “avec aura”.Les premières se caractérisent par un mal de tête d’un seul côté du crâne et dont la douleur, pulsa- tile, est aggravée par le moindre mouvement.Dans la plupart des cas, le migraineuxaura des nausées et ressentira une gêne à la lumière et au bruit.Généralement, cette migraine cède sans traitement après 4 à 72 h.Second type de migraine, celle “avec aura”(qui concerne PARLEZ-EN À VOTRE PHARMACIEN PAR FABIEN SUBLET ET THOMAS TAVERNIER, DOCTEURS EN PHARMACIE. environ 1/3 des malades).Cette fois-ci, la migraine sera précédée d’un trouble neurologique transitoire, l’aura.Le plus souvent, ce sont des troubles visuels (vision de points ou de taches brillantes).Si le caractère héréditaire de la maladie a été mis en évidence, certains facteurs favorisent le déclenchement d’une migraine, comme des variations hor- monales, climatiques ou bien encore émotionnelles.Chez les migraineux, deuxgrands types de traitement existent.Ceuxpour traiter la crise (à prendre le plus tôt possible quand la crise commence) et ceuxpour diminuer la fréquence des crises (les traitements de fond).On utilise souvent les anti-inflammatoires et une classe médicamenteuse spéci- fique du traitement des migraines, les triptans.Également, plusieurs méthodes non médicamenteuses ont rencontré ces dernières années un certain succès chez la population migraineuse, comme la relaxa- tion, l’hypnose, l’ostéopathie ou encore l’acupuncture.Du côté de la phytothérapie, la grande camomille est aussi un moyen, hors allopathie, de combattre la migraine.Il est important d’aborder cette approche non médicamenteuse.En effet, beau- coup trop de patients ont tendance à tomber dans l’escalade des doses pour venir à bout de leurs migraines. Cette surconsommation est généra- trice de problèmes à deuxniveaux. La survenue d’effets indésirables sera plus fréquente et, ensuite, le risque de céphalées chroniques quotidiennes nécessitant un sevrage par hospitalisation augmentera lui aussi. Source :https: /www.inserm.fr/information-en-sante/ dossiers-information/migraine © ISTOCKPHOTO Q : Ces temps-ci, je souffre d’atroces migraines. En dehors des antidouleurs classiques, que puis-je prendre ?

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