ANFORM GUYANE N91

juillet - août 2020 • anform ! 35 remboursement Sécurité sociale atteint 30 % si les médicaments homéopathiques ont été prescrits par un généraliste et le tiers-payant est possible en pharmacie. L’acu- puncture peut aussi être prise en charge par la Sécurité sociale si la consultation est réalisée par un médecin généraliste, titulaire d’une formation universitaire reconnue par l’État. À l’inverse, si le praticien n’est pas médecin, ni sa consulta- tion ni les traitements prescrits ne seront pris en charge. ▼ Et les mutuelles ? Elles s’adaptent à la demande croissante de prise en charge des médecines douces, en pro- posant un remboursement (même minime) et en choisis- sant les pratiques remboursées. “Les personnes ne choisissent généralement pas leur mutuelle en fonction du remboursement proposé pour les médecines alter- natives, remarque Nestor Bajot, président de la Mutualité fran- çaise en Guadeloupe. La plupart des mutuelles adhérentes de la Mutualité française proposent l’option remboursement des médecines douces en inclusion pour l’ensemble de leurs adhé- rents. Par ailleurs, nous avons mis en place une liste des pra- tiques remboursées, comme la chiropraxie, la psychologie, l’acu- puncture ou l’ostéopathie dont l’efficacité est scientifiquement validée. Nous avons aussi créé un “réseau ostéopathie” qui identifie et conventionne les meilleurs pra- ticiens de la place.” ▼ Comment choisir ma mutuelle “médecines douces” ? Certaines mutuelles vont plus loin et proposent des forfaits spécifiques. Il convient donc de demander à chaque organisme complémen- taire la liste complète des soins de médecine douce remboursés. Et de quelle manière : forfait annuel ou remboursement à l’acte, par exemple. La meilleure mutuelle sera celle qui répondra au plus près à vos besoins spécifiques en matière de médecines alternatives. Et pour la trouver, répondez à ces questions : combien de séances de médecine douce vais-je rece- voir pendant l’année ? Quel budget annuel suis-je prêt à consacrer à ces pratiques ?