ANFORM GUYANE N91
40 anform ! • juillet - août 2020 Souffle fatal d’une bonne haleine Source de stress, handicap social et même tue l’amour, la mauvaise haleine touche un individu sur quatre. Souvent occasionnelle et liée à l’hygiène bucco- dentaire, elle peut, dans certains cas, être pathologique. Quelles solutions ? PAR CORINNE DAUNAR Les alliés V otre interlocuteur pré- cipite la fin de votre échange, vos proches rechignent à venir vous embrasser, un ami vous propose systématiquement une pastille à la menthe ? Vous souffrez peut-être d’halitose. Autrement dit, vous avez mauvaise haleine. SANS OXYGÈNE La mauvaise haleine est due à la pro- lifération d’une bactérie anaérobie, c’est-à-dire capable de se développer sans oxygène. Elle se nourrit de pro- téines et libère des composés soufrés volatiles malodorants. Ces bactéries se camouflent entre les dents, au fond de la langue, bien à l’abri de la salive, cet antibactérien naturel. Un brossage de dents sommaire, la présence de carries, la formation de poches parodontales, un dentier sale, des atteintes de la gencive sont autant d’éléments déclencheurs de l’halitose, sans en être les uniques responsables. Les amygdales sont parfois incriminées, les sinus égale- ment et, de manière générale, tout ce qui pourrait contribuer à provoquer une sécheresse buccale. D’ailleurs, les glandes salivaires étant moins actives pendant la nuit, il n’est donc pas rare d’avoir une haleine chargée au réveil. Hors hygiène buccale, le stress, le diabète, le surpoids, les Ma sante
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