ANFORM MARTINIQUE N85

16 anform ! • juillet - août 2019 on dépiste d’ailleurs des formes importantes. Beaucoup d’adultes de plus de 40 ans”, note le Dr Fabre. Les premiers symptômes sont l’apparition de taches ou macules sur la peau. Non traitées, les lésions cutanées se multiplient et des atteintes neurologiques sur- viennent (troubles de la sensibilité, paralysie). “Le risque est aussi celui d’un mal perforant plan- taire. Le patient peut se retrouver amputé des orteils.” L’objectif est donc de sensibiliser chacun à la lutte contre la lèpre afin de favori- ser le dépistage précoce et espérer parvenir à une Guadeloupe, une Martinique et une Guyane sans lèpre. Des progrès considé- rables ont déjà été faits grâce à la création de Centres de lutte anti- hansénienne facilitant le dépistage précoce et la prise en charge. En effet, si en 2016 la file active était de 100 personnes en Guadeloupe, elle est aujourd’hui de 25 patients suivis dont 7 sous traitement et 18 en surveillance post-thérapeutique. Malgré tout, “il faut rester attentif et continuer la surveillance”, insiste le Pr Couppié. Au moindre doute ou “si vous remarquez des taches sur la peau qui résistent aux traite- ments locaux, contactez-nous !” ••• © WIKIPÉDIA, DESIDERIO MAURO “Les premiers symptômes sont l’apparition de taches ou macules sur la peau.” Plus d’infos  • Centre de lutte anti-hansénienne (CLAH), Hôpital Joseph Ricou, 05 90 89 15 45 • Centre de santé polyvalent de Martinique, 05 96 70 23 77 • Centre hospitalier de Cayenne, Unité de consultations de dermatologie, 05 94 39 50 50 Ancienne léproserie d'Acarouany de Guyane. © ISTOCKPHOTO

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