ANFORM MARTINIQUE N94

janvier - février 2021 • anform ! 85 à privilégier une formulation plus douce en cas d’irritation. Je suis séduite. Mais alors, quel format choisir ? En poudre, en billes ou en bâtonnet ? Mieux vaut choisir la forme adaptée à mes usages. IDÉAL POUR LE VOYAGE Celui-ci, à croquer, dans sa petite boîte ronde vintage ? Il me tente bien ! Rechargeable, fait pour durer longtemps, il semble idéal pour le voyage et se glisse facilement dans mon sac. Ses petites pas- tilles moussent directement dans la bouche. Il suffit ensuite de se brosser les dents comme à l’ac- coutumée. J’en prends une, et j’ai la bonne dose ! Ou alors celui-là, en forme de sucette “anti-caries” ? Celui-ci en revanche est moins “easy to go” , comme dirait ma copine Chloé. Végan, fait à la main, il s’utilise plutôt de façon sédentaire, dans la salle de bain. Très simple d’utilisation, il suffit de frotter le den- tifrice contre la brosse puis de le ranger dans mon verre à brosse à dent. Petit plus, même le bâtonnet est compostable ! Difficile de faire mon choix. Je décide d’appeler ma dentiste. Elle me conseille : “En réalité, lorsque que l’on se brosse les dents, c’est surtout le geste qui est important. On pourrait même se passer de dentifrice ! Le dentifrice a fait ses preuves parce que l’on associe des dents propres à une haleine fraîche. Pour moi, le seul intérêt du dentifrice se trouve dans le fluor. Bien que controversé car classé parmi les perturbateurs endo- criniens, les études ont prouvé une baisse significative de la maladie carieuse depuis son utilisation par voie locale. En revanche, l’utilisa- tion d’un dentifrice solide permet de s’affranchir d’autres composants présents dans les dentifrices tel que le dioxyde de titane, uniquement utilisé afin de donner sa couleur blanche au dentifrice. Pour ce qui est du dentifrice en forme de savon, attention aux transferts de bactéries. Il faudrait privilégier un usage indi- viduel pour ne pas contaminer toute la famille. Les pastilles seraient donc mes préférées !” Ça tombe bien, moi aussi ! PERTURBATEURS ENDOCRINIENS Et si vous n’étiez pas encore tota- lement convaincus, saviez-vous que : • un tube de dentifrice classique est constitué de plusieurs couches de matériaux comme le plastique et l’aluminium, non recyclables ; • en France, plus de 189 millions de tubes colonisent nos poubelles ; • il est difficile d’extraire les 4 % de pâte restant dans le tube. Multiplié par le nombre de tubes, c’est un beau gâchis ; • vous vous mettez sous la dent deux fois par jour en moyenne du sodium lauryl sulfate pour faire mousser, du sodium saccharin pour le goût sucré ou encore le triclosan, pour son effet antibac- térien. Soit autant de perturbateurs endocriniens et de tensioactifs dangereux pour la santé ? © ISTOCKPHOTO

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw