

Strapping
© stRAPPING DoNJoy
98
anform !
•
avril - mai 2015
K-taPEs
Une autre technique de contention mus-
culaire, inventée par un chiropracteur ja-
ponais, le docteur Kenzo Kaze, en 1973,
a fini par séduire les sportifs de haut ni-
veau. Et depuis peu, nous pouvons obser-
ver ces bandes de scotch bleues, rouges
ou couleur chair dessiner des formes
originales sur les muscles galbés de nos
athlètes préférés. Encore controversées,
ces bandes de kinésiologie ou “K-tapes”
utiliseraient les mouvements du corps
pour soigner des articulations lésées.
En coton, elles seraient plus fines et plus
légères que les straps ou les orthèses,
et ne gêneraient pas les mouvements
des sportifs. Imitant les propriétés de la
peau (poids, épaisseur, élasticité), elles
auraient un effet d’ouverture sur les com-
posants de celle-ci, favorisant la circula-
tion sanguine et le drainage lymphatique,
et diminuant les œdèmes et les douleurs
straPPIng
Depuis plus de 20 ans, sportifs ama-
teurs comme professionnels utilisent
des bandes adhésives pour faire du
“strapping”. Il s’agit d’entrecroiser
les bandes dans un sens bien précis
afin de limiter les mouvements dange-
reux autour d’une blessure. C’est un
moyen de contention plus ou moins
souple qui s’utilise lorsque l’on se fait
une entorse (cheville, genou ou poi-
gnet), certaines fractures mais aussi
lorsque l’on est victime d’un accident
musculaire. En fonction de l’entrecroi-
sement et de l’élasticité des bandes,
la contention peut être aussi rigide
qu’un plâtre. On reconnaît aujourd’hui
plusieurs inconvénients au strapping :
troubles de la circulation veineuse s’il
est trop serré, cicatrisation inefficace
s’il est trop souple, irritations de la
peau ou allergies…
K-tapes
© ktAPes kINesIo
forme