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Strapping

© stRAPPING DoNJoy

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anform !

avril - mai 2015

K-taPEs

Une autre technique de contention mus-

culaire, inventée par un chiropracteur ja-

ponais, le docteur Kenzo Kaze, en 1973,

a fini par séduire les sportifs de haut ni-

veau. Et depuis peu, nous pouvons obser-

ver ces bandes de scotch bleues, rouges

ou couleur chair dessiner des formes

originales sur les muscles galbés de nos

athlètes préférés. Encore controversées,

ces bandes de kinésiologie ou “K-tapes”

utiliseraient les mouvements du corps

pour soigner des articulations lésées.

En coton, elles seraient plus fines et plus

légères que les straps ou les orthèses,

et ne gêneraient pas les mouvements

des sportifs. Imitant les propriétés de la

peau (poids, épaisseur, élasticité), elles

auraient un effet d’ouverture sur les com-

posants de celle-ci, favorisant la circula-

tion sanguine et le drainage lymphatique,

et diminuant les œdèmes et les douleurs

straPPIng

Depuis plus de 20 ans, sportifs ama-

teurs comme professionnels utilisent

des bandes adhésives pour faire du

“strapping”. Il s’agit d’entrecroiser

les bandes dans un sens bien précis

afin de limiter les mouvements dange-

reux autour d’une blessure. C’est un

moyen de contention plus ou moins

souple qui s’utilise lorsque l’on se fait

une entorse (cheville, genou ou poi-

gnet), certaines fractures mais aussi

lorsque l’on est victime d’un accident

musculaire. En fonction de l’entrecroi-

sement et de l’élasticité des bandes,

la contention peut être aussi rigide

qu’un plâtre. On reconnaît aujourd’hui

plusieurs inconvénients au strapping :

troubles de la circulation veineuse s’il

est trop serré, cicatrisation inefficace

s’il est trop souple, irritations de la

peau ou allergies…

K-tapes

© ktAPes kINesIo

forme